Le blog de Michel et Scoubidoo

Il ne vous a sans doute pas échappé que, tout comme la défunte petite Chipie de papounet, et sa défunte petite filleule Maïka, j'ai tendance à creuser des trous.

Mon papy s'est longtemps demandé si cela suffisait pour affirmer que j'ai le tempérament d'un ratier.

Le mois dernier, alors que nous nous baladions en rase campagne à proximité de la zone où le garde-chasse nous interdit de nous rendre désormais, je me suis mis à creuser frénétiquement la glèbe.

Le plus désopilant de l'histoire, et ça, papounet n'aurait pas pu s'y attendre, sans quoi il aurait bien sûr sorti son appareil à temps pour me filmer, c'est que, à une trentaine de centimètres de l'endroit où j'étais en train de tricoter des patounettes, un petit mulot surgit qui ne tarda bien évidemment pas à se mettre à couvert sous une grosse touffe d'herbe.

Comme je ne réagissais pas assez vite à son goût, mon papy pointa du doigt dans la direction où le petit rongeur devait en principe s'être réfugié, et comme je ne réagissais toujours pas, papounet me mit carrément la truffe dans la touffe d'herbe, mais en vain, le mulot qu'il aurait pu encore s'y terrer avait depuis belle lurette pris la tangeante.

Le document que vous pouvez visionner ici me montre quelques minutes plus tard à un AUTRE endroit, là je venais de flairer un petit rongeur déjà mort, ce qui, j'en conviens, est plus triste, mais beaucoup plus aisé à pérenniser sur la pellicule. Comme il faut un début à tout, mon papy ose espérer que je ferai mieux la prochaine fois...

L’autre soir, mon papounet a été doublement gâté. D’abord, il a reçu du voisin qui nous conduit à la SPA quand il faut y aller, un téléviseur qui remplaça sur-le-champ sa vieille télé.

Ensuite, l’épouse de ce voisin offrit à mon papy un excellent faisan apprêté par elle-même et qu’il suffit de faire réchauffer. Pour la petite histoire, mon petit papa, au courant, ne perdit pas le nord et s’acheta à temps une bouteille de vin rouge pour faire un encore meilleur festin.

Moi, je venais de manger, et de manger copieusement, aussi grand fut l’étonnement de mon petit papy de voir que je restais sagement sur le fauteuil, pour digérer mon repas, pendant que lui se tapait la cloche. C’était mal me connaître. Quand il me vit poindre la truffe alors que son festin touchait à sa fin, mon papounet s’appliqua à me proposer quelques exquis morceaux de faisan pour que je me régale moi aussi .

Je crois que bien peu de toutous peuvent s’enorgueillir d’avoir un jour mangé du faisan, lol, pas même Chipie et Maïka n’en ont eu, encore que si on en avait proposé un à mon papy, il est clair que les petites puces en auraient reçu elles aussi !