Papounet n'aime guère les tâches ménagères, aussi a-t-il tendance à en repousser l'exécution jusqu'à la dernière minute.
Cette fois-là, mon petit papa, en revenant de la laverie collective installée à la cave, se sentit trop fatigué pour entreprendre de plier sommairement et de ranger le linge propre et sec...
Faute de trouver de la place pour le remiser temporairement, Papounet déposa donc sans grand tralala le linge sur le lino.
Moi qui suis frustré de ne plus pouvoir partager le dodo avec mon papa depuis qu'il a décidé de m'en interdire l'accès, j'ai bien vite compris qu'il serait ma foi très agréable de s'allonger au beau milieu de cette couchette fleurant bon le propre...
Loin de s'en offusquer, mon petit papa que j'aime tant s'est précipité sur son appareil photographique.
Je ne devais quant à moi pas tarder à m'abandonner dans les bras de Morphée...
Les dimensions du nouveau matelas semblant, en mode "double", un peu justes à Papounet, pour ce qui est de m'y étendre vraiment de tout mon long, mon petit papa le dédoubla à l'essai le lendemain ou le surlendemain.
Résultats des courses : deux fois plus large, cette nouvelle configuration est plus confortable encore, pour preuve, cette nouvelle série de clichés, aussi Papounet décida-t-il qu'il ne la modifierait plus d'un iota...
En début de mois, Papounet m'a encore offert, pour mon 10e anniversaire, un superbe matelas double qu'il ne me fallut pas longtemps pour étrenner...
Replié, il se transporte aisément, comme une valisette, grâce à sa poignée (que l'on aperçoit du côté de la barrière à croisillons).
Ce superbe cadeau est allé se poser sur le tapis de sol en mousse, lui-même recouvert d'une peau de mouton synthétique -- de couleur gris foncé, elle dépasse à la périphérie -- dont je disposais alors, pour dormir, en plus du fauteuil.
Outre son moelleux indéniable, le nouvel ensemble présente l'avantage d'une meilleure isolation thermique, car le minuscule studio que Papounet et moi occupons est chauffé par le sol, ce qui occasionne bien vite une gêne au niveau de la circulation sanguine lorsque le corps est en contact direct avec le linoléum.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que j'ai bien vite adopté ce superbe matelas!
Mieux valant tard que jamais, je m’efforce, entre deux réveillons, de résorber le retard accumulé dans la confection du site perso dédié à mon cher Scoubidoo.
Côté alimentation, je suis, je pense, en passe de gérer durablement la phobie de l’écuelle vide dont mon nouveau bébé était initialement affecté.
D’autre part, cela fait près de deux mois que mon loulou n’a plus remis son repas, et ses selles sont neuf fois sur dix normales.
Cela dit, mon Scoubidoo d’amour est, tout comme ma défunte petite filleule Maïka , d’une affreuse gourmandise . Citons, entre autres mets dont j’ai constaté que mon nouveau bébé est friand : le couscous royal, les cerises (dénoyautées) en bocal, le yaourt buvable, le fromage, de l’emmenthal au camembert en passant par le chèvre, les ananas en conserve, le saumon fumé, les sardines à l’huile, la glace à la vanille…
En revanche, à l’instar de petite Chipie et de petite Maïka, mon loulou n’est nullement attiré par les crevettes et les fruits de mer .
Pour rester toujours dans le même registre, mon Scoubidoo d’amour s’est encore mis dans une rage folle, cet après-midi, à la vue d’un croisé griffon dont la tête ne lui revenait sans doute pas.
Après une confusion initiale bien compréhensible, j’ai assez longuement discuté – à distance – avec la maîtresse du griffon, Bagheera. Mon loulou s’est calmé, et tout en maintenant très courtes leurs laisses respectives, nous sommes, la dame et moi, parvenus à obtenir de nos enfants qu’ils se touchent la truffe sans plus émettre le moindre grognement et donc sans la moindre velléité de morsure…
Début de thérapie comportementale J’en aurai des questions à soumettre au véto de la SPA à l’occasion de la visite sanitaire dite des 90 jours !
La nuit dernière est à marquer d’une pierre blanche, car sitôt dans son cher fauteuil, mon Scoubidoo d’amour enjamba l’accoudoir pour atterrir sur l’oreiller. Puis il se glissa sous la couette. Comme Chipie et Maïka. Scoubidoo quémanda et obtint force caresses et câlins .
Puis redescendit faire le tour du minuscule studio et sauta à nouveau sur l’oreiller, s’y allongea et ne tarda pas à ronfler comme une toupie . Puis à rêver, comme Chipie et Maïka avant lui, car ses membres étaient agités de tressaillements et que ses coussinets venaient buter sur mon front…
Nouvelle étape dans la reconstruction psychologique de ce petit accidenté de la vie, de ce petit laissé-pour-compte abandonné lâchement par la personne qui avait usurpé à son égard le titre de maître !
Il ne me reste plus qu'à espérer que Scoubidoo aura la bonne idée de remettre ça ce soir!
Entra ensuite dans la vie de Scoubidoo le fauteuil moelleux trouvé sur un trottoir quelques jours après sa sortie de fourrière.
A partir de ce moment-là, mon nouveau compagnon ne prétendit plus partager quelques heures par nuit le lit avec son papa. À ma grande frustration , mon loulou se mit à bouder la couette pour squatter des heures entières le fauteuil puis achever la nuit à même le sol dans le minuscule vestibule. Sitôt informé de l’existence de chiens panier et de chiens pas panier, j’ai mis son panier à la cave et placé son coussin à l’endroit du vestibule où Scoubi avait l’habitude de passer la deuxième partie de la nuit.
Il s’ensuivit que ce cher Scoubidoo se partagea désormais entre le fauteuil et son coussin, et que moi, son papounet, je restais désespérément seul la nuit .
Il disposait certes, à la fourrière intercommunale, comme tous les chiens, au demeurant, d’un panier avec coussin suffisamment spacieux. Mais je n’ai jamais vu, à l’occasion des nombreuses visites que je lui ai rendues, le petit malheureux que j’allais baptiser Scoubidoo occuper le panier mis à sa disposition dans un coin de la cage 34.
Si le petit n’est pas panier, cela veut dire que Scoubidoo, qui ressemble ici à sa petite cousine Rhapso , se sera tenu et couché sur du béton du 14 septembre au 20 octobre, soit cinq longues semaines durant , avant de commencer à dormir sur du plus moelleux…
A son arrivée en son nouveau foyer, Scoubidoo dormit spontanément sur le lit, tantôt sur un des oreillers, tantôt à mes pieds. Il disposait certes AUSSI d’un panier tapissé d’un moelleux coussin, mais j’ignorais alors qu’il est des chiens panier et des chiens pas panier.
Scoubidoo faisant en toute vraisemblance partie de cette deuxième catégorie de toutous, il ne prit pas une seule fois place dans le panier hérité des trois caniches d’une dame du voisinage. Les premiers jours et nuits, mon cher nouveau bébé s’allongeait donc à même le sol quand il en avait assez du lit.
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qu'il ne me fallut pas longtemps pour étrenner...
. Citons, entre autres mets dont j’ai constaté que mon nouveau bébé est friand : le couscous royal, les cerises (dénoyautées) en bocal, le yaourt buvable, le fromage, de l’emmenthal au camembert en passant par le chèvre, les ananas en conserve, le saumon fumé, les sardines à l’huile, la glace à la vanille…
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J’en aurai des questions à soumettre au véto de la SPA à l’occasion de la visite sanitaire dite des 90 jours !
venaient buter sur mon front…
, mon loulou se mit à bouder la couette pour squatter des heures entières le fauteuil puis achever la nuit à même le sol dans le minuscule vestibule.
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quand il en avait assez du lit.